Petit résumé sur le look
Au départ j’ai demandé à chacun de remplir un questionnaire dont les questions étaient les suivantes :
Est-ce que j’attache de l’importance à mon apparence ?
Si oui, pourquoi, si non pourquoi ?
Puis j’ai moi-même donné diverses raisons pour lesquelles les gens (nous) peuvent attacher de l’importance à leur apparence.
J’ai donc traité le sujet du look ainsi : L’ÊTRE ET LE PARAÎTRE
J’ai tout d’abord fait remarquer que je ne pensais pas qu’il faille opposer les deux, même si actuellement le monde est obsédé par son corps et que la Bible nous exhorte surtout a prendre soin de notre âme, de veiller et sanctifier nos pensées. Dieu nous a créés corps et esprit. Son Fils s’est incarné dans un corps, a gardé son corps lorsqu’il est ressuscité puis est monté auprès du Père. Nous allons aussi ressusciter avec un corps.
J’ai ensuite lu des parties d’un article paru dans Paris Match Monde qui parlait de l’obsession extrême des indigènes d’un certain pays (la plupart des pays sont concernés !!) où le culte du corps est spécialement marqué. Un médecin terminait l’article ainsi : « Devant l’avalanche d’images que déversent les médias, la société a sombré dans le narcissisme, dans le besoin de se montrer à n’importe quel prix. Avec les relations sexuelles fugaces, les familles éclatées, les identités usurpées, les fausses célébrités, on est dans l’ère du traumatisme psychique. L’être a été anéanti par le paraître. »
Dans Exode 3 : 14 : Dieu dit : Je suis celui qui suis. (Je suis qui je suis ou Je suis ce que je suis)
Voilà ce que Dieu affirme à notre monde obsédé par son apparence. Je soulignais qu’en Dieu il n’y a aucune division. Il est tel qu’il est, il ne porte pas de masque, il est entier.
Depuis la chute, l’être humain est divisé contre lui-même (en plus de l’être contre Dieu et son prochain). On a honte de soi, mal-être intérieur, on veut cacher notre nudité, honte intérieures. Genèse 3 : 7.
Dans un livre qui analyse la mode, un psychanalyste dit : Car le vêtement dépasse le simple recouvrement d’une nudité et habille une nudité plus intime que celle que le corps avance.
Le schizophrène ne peut s’habiller comme ceux qui peuvent et veulent donner d’eux-mêmes une image cohérente grâce à leur habillement.
Les médias, la publicité (avec de beaux acteurs, mais aussi toutes les pubs pour rendre la peau + ferme, sans rides, ++), les acteurs, mannequins…, tout, autour de nous, nous pousse à nous préoccuper de notre corps, et à penser qu’on sera plus heureux (ou seulement heureux ?¿) si on a un beau corps.
Il est prouvé qu’on a plus de chance à qualifications égales, (ou même si on est moins qualifiée) mais plus joli(e), de décrocher un job…
Dieu nous exhorte à cultiver notre être intérieur.
Tout faire pour sa gloire et considérer les intérêts de notre prochain. 1 Cor. 10 : 31-33, Phil. 2 : 4-7
Ne pas avoir un vêtement ou une apparence qui porte à confusion. Distinction hommes/femmes. Distinction qui touche aussi aux rôles distincts que Dieu a attribué à l’homme et à la femme. Pas « d’androgynes ». Deut. 22 : 5
Paul exhorte les femmes à se parer de bonnes œuvres, plutôt que de courir après la nouvelle robe, ou le bijou à la mode. Se parer de manière décente, avec pudeur et modestie. 1 Tim. 2 : 9, 10
Etant les membres du Christ, le temple du Saint-Esprit, rachetés à grand prix, ne livrons pas notre corps à l’impudicité. 1 Cor. 6 : 13, 15, 19-20
Dieu et l’apparence
Esaïe 53 : 1b-3 ? apparence sans éclat, ni beauté,
1 Pierre 3 : 3-4 ? pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible
1 Sam. 16 : 1, 6-7 ? L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur.
En tant que chrétiens, devons-nous mépriser l’apparence extérieure pour nous démarquer du monde ?, par opposition au monde, devrions-nous être reconnus à des km à la ronde pour notre laisser-aller extérieur ?
Dans un livre, Le parfum de la beauté, écrit dans les années soixante, Joyce Landorf se demandait si les chrétiennes devaient obligatoirement avoir un aspect terne. Elle a commencé à donner des cours de maintien, soins, maquillage aux femmes de son église. Et à développer une réflexion sur la beauté intérieure qui se reflète sur le visage, sur notre maintien.
Dans son livre elle oppose :
La peur, à la beauté impérissable de la foi
L’inquiétude, à la beauté apaisante de la prière
Le sentiment d’infériorité, à l’acceptation de soi
La colère, à la beauté du pardon et de l’amour
Conclusion :
1 Cor. 7 : 23 Ne devenez pas esclaves des hommes (et de leurs dictats de la mode, du physique etc.)
Priorités : Nous devrions attacher plus d’importance à notre aspect intérieur que notre aspect extérieur, mais ce dernier n’est pas à négliger
Ne pas juger les gens seulement sur leur apparence.
Pas d’hommes efféminés, femmes masculines : Concerne l’ensemble de la personne.
Quels sont mes modèles de mode ?
Est-ce que notre aspect extérieur est un masque?
Pas d’impudicité. (Longueur de la jupe ?, conscience devant Dieu, demander l’avis d’autres personnes…